Si je tente de résumer cet article en anglais (je vais garder un ton conditionnel, n’ayant pas les connaissances cryptographiques et journalistiques pour juger de la véracité de ces propos) :
- Protonmail se comporterait comme un pot de miel CIA/NSA en forçant les utilisateurs de TOR à s’inscrire sur la version non sécurisée
- Protonmail pourrait déchiffrer les courriels stocké sur ses serveurs à tout moment
- Protonmail serait surveillé par la CIA et la NSA
- Le directeur de Protonmail a travaillé avec Obama et le gouvernement suisse aurait des parts dans Protonmail
- Le développeur en charge de la cryptographie chez Protonmail travaillerait maintenant chez Google
- Protonmail stockerait les courriels dans un format facile à lire pour la NSA
- La Suisse a signé le traité MLAT ce qui permettrait à la NSA d’enregistrer presque tout d’une personne
- Protonmail loue les services de Radware pour se protéger des attaques DDOS [1]. Le siège social de Radware est situé non loin du Mossad. Radware pourrait accéder à toutes les données des utilisateurs de Protonmail
- Les développeurs de Protonmail n’utiliseraient pas Protonmail
- En 2017, Protonmail semble avoir utilisé des moyens de cyberguerre pour s’introduire illégalement dans un serveur
- Protonmail aurait menti à ses utilisateurs. À partir du moment où ils ont été financés de façon participative 550 000 $ pour « rester indépendants », ils auraient vendu leur participation à une société US ayant des liens avec le président Obama et John Podesta.
L’article conclus ainsi :
À notre avis, Protonmail n’est pas une solution de courrier électronique que vous devriez utiliser si vous voulez assurer la confidentialité ou la sécurité de vos emails. Vos emails vont probablement se retrouver dans un centre de données américain juste à côté de vos emails Gmail.
Le site n’est plus en ligne mais voici un instantané de Web Archive au 1er novembre 2020.
Voir en ligne : The Truth About Protonmail - Privacy Watchdog
[1] Déni de service distribué. Un type d’attaque qui vise à rendre les sites inaccessibles